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Mécanique du point : Exercices chapitre 2 avec corrigé succinct

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Exercices du chapitre 2 avec corrigé succinct

Exercice II.1Ch2-Exercice1

Les applicationsf1 (x)=|x|,f2 (x)=p x,f3 (x)=1 px 2+1 sont-elles des applications deRdansR?

Solution:f1 : oui,f2 : non (f2 n’est définie que surR+ ),f3 : oui.

Exercice II.2Ch2-Exercice2

Soit la fonctionf:R→R,f:x7→p x. Donner son domaine de définitionD. Puis considérantfcomme

une application deDdansR, donner l’image de cette application.

Solution:D=R+ , Imf=R+ (le démontrer par double inclusion, sachant que siy∈R+ il peut s’écrirey= √y 2). Exercice II.3Ch2-Exercice3Soitf:R +

→Rdéfinie parf(x)=p x. Cette application est-elle injective ? surjective ? bijective ? Que

faudrait-il modifier pour qu’elle devienne bijective ?

Solution: Elle est injective carp x1 =p x2 ⇒x1 =x2 . Elle n’est pas surjective car Imf=R+ et non pasR, donc

elle n’est pas bijective. Elle serait bijective si on prenaitf:R+ →R+ .

Exercice II.4Ch2-Exercice4

Montrer, en utilisant les résultats du chapitre 1, que la négation de l’implication∀x∈E,∀x ′

∈E,{(f(x)=f(x′ ))⇒(x=x′ )}est ∃x∈E,∃x′ ∈E,{(x6=x′ )et(f(x)=f(x′ ))}.

En déduire qu’une application n’est pas injective si∃x∈E,∃x ′

∈E,{(x6=x′ )et(f(x)=f(x′ ))}.

Solution: On sait quenon(P⇒Q) s’écrit (Pet(nonQ), d’où

non{∀x∈E,∀x′ ∈E, (f(x)=f(x′ ))⇒(x=x′ )}⇔{∃x∈E,∃x′ ∈E, (f(x)=f(x′ ))et(x6=x′ )}

Exercice II.5Ch2-Exercice5

En utilisant les résultats du chapitre 1, montrer que( (f(x)=f(x′ ))⇒(x=x′ )) ⇔( (x6=x′ )⇒(f(x)6=f(x′ ))

En déduire qu’une applicationf:E→Fest injective si et seulement si∀x∈E,∀x ′∈E, ((x6=x ′

)⇒(f(x)6=f(x′ ))) .

Solution: Il suffit d’appliquer :

(P⇒Q)⇔{(nonQ)⇒(nonP)}.

Exercice II.6Ch2-Exercice6

SoitE=R\{−2} et soitf:E→R,x7→x+1 x+2

. TrouverF=Imf. Montrer quefest bijective deEsurF. Même

question avecD=R+ ∗. Solution: Après calculs on montre que touty6=1 admet un unique antécédent qui s’écritx= 1−2yy−1 d’où (y∈Imf)⇔(y6=1) et donc Imf=R\{1}.

Lorsque le domaine de définition defest limité àR+ ∗

, on a

x>0⇔1−2y y−1

>0⇔y∈]1 2

, 1[.

Exercice II.7Ch2-Exercice7

SoientEetFdeux ensembles, et soitfune application deEdansF. Montrer que la compositioni dF ◦f

est valide et quei dF ◦f=f.

Solution:i dF ◦f:E→F→Feti dF ◦f(x)=i dF (f(x))=f(x).

Exercice II.8Ch2-Exercice8

Soient les applicationsf:R+ ∗→R +∗ etg:R+ ∗

→Rdéfinies parf(x)=1 xetg(x)= x−1x+1 . Montrer queg◦f=−gsurR +∗ .

Solution: Tout d’abord, comme 0 et−1 sont exclus des domaines de définition, ces deux applications sont

effectivement bien définies. Il suffit ensuite de calculerg(f(x)). En effetg(f(x)=1 x−1 1x +1= 1−x1+x .

Exercice II.9Ch2-Exercice9

En vous souvenant de lnxetex , donner les ensembles de départ et d’arrivée permettant de dire que l’une

est l’application ré de l’autre.

Solution: lnx:R+ ∗→Rete x:R→R +∗ , doùelnx :R+ ∗→R +∗ et lnex :R→R.

Exercice II.10Ch2-Exercice10

SoientEetFdeux ensembles, et soitfdeEdansFqui admet une application réciproquef−1 . Montrer, à

partir de la définition def−1 quef−1 admet une application réciproque et que (f−1 )−1 =f.

Solution:f−1 ◦f=i dE etf◦f−1 =i dF caractérisent (par définition) l’inverse def−1 qui est doncf.

Exercice II.11Ch2-Exercice11

Vous avez montré (dans un exercice précédent) quef:R\{−2}→R\{1},f:x7→x+1 x+2

est une bijection. Dé-

terminer l’expression def−1 (y).

Solution: On a déjà démontré quef−1 (y)=1−2y y−1

en résolvant l’équationy=f(x).

Exercice II.12Ch2-Exercice12

Soient les applicationsf:R+ ∗→R +∗ etg:R+ ∗

→]−1, 1[ définies parf(x)=1 xetg(x)= x−1x+1 . Donnerf−1 ,g−1 puis (g◦f)−1 . Comparer avec le résultat de l’exercice II.8

Solution:f−1 :R+ ∗→R +∗ etf−1 (y)=1 y,g −1

:]−1, 1[→R+ ∗etg −1(y)= 1+y1−y (résoudrey=g(x)), d’où(g◦f) −1(y)=(f −1◦g −1)(y)= 11+y 1−y= 1−y1+y .

Il a été montré dans l’exercice 8 que (g◦f)−1 =(−g)−1 et l’on a bien (−g)−1 =1−y 1+y

(résoudrey=−g(x)).

Exercice II.13Ch2-Exercice13

Montrer que la loi "soustraction" est une loi de composition interne dansZ. Montrer que la loi "division"

n’est pas une loi de composition interne dansZ\{0} mais que cette loi est une loi de composition interne dansQ\{0}. Solution: La soustraction de deux entiers relatifs est un entier relatif. Le quotient de deux entiers relatifs

peut ne pas être un entier relatif (2 3

6∈Z). Par contre le quotient de deux rationnels non nuls est un rationnel

non nul, en effetp qp ′q ′= p q′ q p′ les élémentsp,q,p′ ,q′ étant tous des entiers non nuls.

Exercice II.14Ch2-Exercice14

Montrer que dans un groupe (E,♦) l’élément neutre est unique, de même que l’élément inverse d’un élé-

ment quelconque deE. Enfin, montrer que la “ règle de simplification ” : sia♦c=b♦c, alorsa=b, que vous

connaissez bien pour l’addition dansZ, s’applique dans un groupe quelconque.

Solution: S’il existe deux éléments neutrese1 ete2 , on ae 1♦e 2=e 1ete 1♦e 2=e 2. Et sixa deux inversesx1 etx2 , on ax 1♦x♦x 2=(x 1♦x)♦x 2=e♦x 2=x 2x 1♦x♦x 2=x 1♦(x♦x 2)=x 1♦e=x 1d’oùx 1=x 2. On appellec1 l’inverse dec, alors

a♦c=b♦c⇒(a♦c)♦c1 =(b♦c)♦c1 ⇒a♦(c♦c1 )=b♦(c♦c1 )⇒a♦e=b♦e⇒a=b

Quelles sont les propriétés que l’on a utilisées ?

Exercice II.15Ch2-Exercice15

Montrer que les lois "addition" et "multiplication" ne sont pas des lois internes dans l’ensemble des nombres

irrationnels.

Solution: Par exemplep 2−p 2=0 etp 2×p 2=2, or 0 et 2 ne sont pas des irrationnels !

Exercice II.16Ch2-Exercice16

Montrer que sixest irrationnel,p,qsont entiers,p6=0 alors

p xq est irrationnel.

Solution: On peut raisonner par l’absurde : on suppose quexest irrationnel,p,qsont entiers,p6=0 ,

p xq est

rationnel.

On a doncxest irrationnel,p,qsont entiers,p6=0 ,

p xq =p ′q ′. Ce qui implique quexest irrationnel,p,qsont entiers etx=p ′q q′ p

, ce qui est absurde.

Exercice II.17Ch2-Exercice17

Montrer que la relation "<" n’est pas réflexive ni symétrique.

Solution: Quels que soient les réelsxety, les propriétésx<xet (x<y)⇒(y<x) sont clairement fausses.

Exercice II.18Ch2-Exercice18

Montrer que :

– i/ (a≤b)⇔(−b≤−a),

– ii/ {(a≤b)et(c≤d)}⇒(a+c≤b+d),

– iii/ {(a≤b)et(0≤c)}⇒(ac≤bc),

– iv/ La propriété suivante deRest équivalente à la propriété d’Archimède :

∀a>0,∀A∈R;∃n∈Ntel quena>A.

Solution: Toutes ces inégalités se démontrent à partir des propriétés élémentaires de "≤". Ainsi

{(a≤b)et(c≤d)}⇒{(a+c≤b+c)et(b+c≤b+d)}⇒(a+c≤b+d).

AppelonsPla propriété d’Archimède,Qla proposition

∀a>0,∀A∈R;∃n∈Ntel quena>A.

On montreP⇒Q. Il suffit d’appliquer la propriété d’Archimède au nombre réelB=A a

On montreQ⇒P, il suffit d’appliquer la propositionQaveca=1.

Exercice II.19Ch2-Exercice19

Tracer le graphe de la fonction partie entièreE:R→R.

Solution: On obtient une fonction en "escalier" (voir la figure 1.1).

Exercice II.20Ch2-Exercice20

Montrer que siMest un majorant deAtout réelM′ ≥Mest aussi un majorant. De même simest un

minorant deAtout réelm′ ≤mest aussi un minorant.

Solution: PuisqueM≤M′ , on a (x≤M)⇒(x≤M′ ) et doncM′ est un majorant deA. La démonstration est

la même pourm′ .

-2-102311 2-2 FI G UR E1.1 – graphe de partie entière

Exercice II.21Ch2-Exercice21

Montrer qu’une partieAdeRest bornée si et seulement si il existe un nombreM≥0 tel que∀x∈A,|x|≤M

(on rappelle que|x|désigne la valeur absolue dex).

Solution: Si|x|≤M, alors−M≤x≤Met doncAest bornée.

Réciproquement, siα≤x≤β, on poseM=max{|α|,|β|} et l’on a−M≤x≤M. (Aidez-vous d’un dessin si cela

ne vous paraît pas évident car ce résultat est souvent utilisé).

Exercice II.22Ch2-Exercice22

Montrer que l’ensembleA={x∈R,∃n∈N,x=n n+1

} est borné.

Solution: Commen<n+1, il est clair que∀x∈A, on a 0≤x≤1.

Exercice II.23Ch2-Exercice23

Soita<b, en utilisant la caractérisation de la borne supérieure, montrer que sup [a,b[=b.

Solution: On utilise la caractérisation de la borne supérieure.

–∀x∈[a,b[, on ax≤b, doncbest majorant de [a, b[, montrons que c’est le plus petit.

– Soitc<b, deux cas peuvent alors se présenter

-c<a, oraest un élément de [a,b[ donccn’est pas majorant de [a,b[.

-c≥aalorsc+b 2

est un élément de [a,b[ qui est strictement supérieur àc, donccn’est pas majorant de[a,b[. On vient donc de démontrer quebest le plus petit des majorants de [a,b[.

Exercice II.24Ch2-Exercice24

Montrer que supA=p 2, siA={x∈R,xrationnel etx2 <2}.

Solution: On utilise la caractérisation de la borne supérieure.

–∀x∈A, on ax≤p 2

– Soitt<p 2, alors entre deux nombres réels il existe toujours un rationnel, d’où∃q∈Qtel quet<q<p 2 et

doncq∈Avérifie bient<q.

Exercice II.25Ch2-Exercice25

Montrer queaest le plus grand des minorants deI=[a,+∞[.

Solution: Raisonnons par l’absurde et supposons qu’il existe un minorantmdeItel quea<m. Alors il

existe un réelαtel quea<α<met donc il existe un réelαappartenant àI(a<α) qui est strictement plus

petit quem, ce qui est absurde puisquemest un minorant deI.

Exercice II.26Ch2-Exercice26

En appliquant l’axiome de la borne supérieure, démontrer que toute partieAnon vide et minorée deR

admet une borne inférieure.

Solution: Soitmun minorant deA. Alors :

(x∈A)⇒(x≥m)⇒(−x≤−m).

Définissons l’ensembleB={y∈R,y=−x,x∈A}. AlorsBest majoré par−metBadmet une borne supérieure

(axiome de la borne supérieure)squi vérifie donc :

–∀y∈B, on ay≤s

– Soitt<s, alors∃y∈Btel quet<y.

Si l’on revient aux éléments deA(x=−y), on trouve

–∀x∈A, on ax≥−s

– Soit−t>−s, alors∃x∈Atel que−t>x.

Ceci est la caractérisation de "−s" est la borne inférieure deA.

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